PRESSE (FR.) BELGIQUE

BRUXELLESNEWS  (Numéro 474 du 10 février 2009)  

JUAN DE DIOS TAPIA EN: INTERVALLES ( Exposition Conservatoire Royal de Bruxelles)

« En été 1998, il habitait rue Notre-Seigneur et tentait de se creuser une place dans le circuit surchargé des jeunes artistes qui arrivent chez nous avec des rêves plein la tête. Pour réaliser son rêve d’artiste en poursuivant des études sérieuses, Juan Tapia n’a pas ménagé ses efforts et contrairement à beaucoup (trop) d’autres, il est resté très discret pendant dix ans. 

De salons en parcours d artistes, de Belgique au Mexique où il est né en 1964, en passant par le Portugal où il entretient des liens artistiques étroits, il a poursuivi un chemin un peu particulier. Dans son oeuvre, la musique joue un rôle primordial et les rapports qu’il entretient avec elle sont teintés de douceur et d’admiration réciproque. C’est donc tout naturellement dans les salles du Conservatoire que la dernière série d’oeuvres (Intervalles) est exposée au regard d’un public particulier. 

La ligne musicale de Juan de Dios n’est ni tonitruante, ni grandiloquente, c’est une musique de chambre, quelque chose d’intimiste et le tout se présence comme un carnaval des animaux. « Intervalles » invite au rêve sur fond de paix intérieure. Toute violence, toute rudesse, est à écarter pour laisser place à ce rêve éveillé dans lequel se retrouve une part de la tradition picturale mexicaine et une influence considérable du rôle pacificateur exercé par la musique, surtout lorsqu’elle n’est pas militaire. Mais en ce cas, porte-t-elle encore le nom de musique ?
 


Une exposition dominée par l’harmonie universelle dont nous aurions tous besoin. »

Anita Nardon (Critique d'Art)

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PRESSE MEXIQUE (FR.)

A propos de Juan Tapia l’écrivain et journaliste Gabriel Santander écris :

Quand il été jeune Juan c'était un « loquillo ». Après nous avons vu, grâce à l'art, que ce n'était pas n'importe quel « loquillo ». Il m'a toujours semblé que sa personnalité d'alors me rappelait à celle du Doyen Moriaty, le personnage impatient et imprévisible de « Sur la route » de Jack Kerouac. Si, au milieu d'une réunion, quelqu'un lançait une caguama au mur, ce pourrait avoir été Juan Tapia. Mais le formol du temps nous à tous ramollit et pour bien, il a fini par être un artiste. 

Plusieurs années je lui ai perdu la piste puisque entre autres choses, il a changé sa résidence du Mexique au continent Européen. Une grande partie de sa vie professionnelle s'est écoulée en Belgique, un pays de bonne bière et d'euro centristes convaincus. 

J'ai connu une partie de l'œuvre de Juan et elle me semble électrique et déconcertante. Elle est onirique et âpre, épaisse mais elle glisse comme une bas de dame se pousse. J'entends qu'il manie l'huile et l'encre et que ses sujets sont si divers comme son expérience culturelle. C'est une œuvre avec des énigmes et des lectures multiples et comme les bons métiers, donne de quoi parler. 

Juan a changé sa résidence au Caraïbe mexicain et a trouvé dans la transmission de la curiosité et du goût à l'art une vocation. D'une manière cette exposition splendide, Intervalles Didactiques, reprend probablement une partie de cette expérience. 

On remarque son âme figurative et son plaisir de trouver dans la faune une incitation pour le mystère et la volupté.

Il n'y a pas moins, disait un astronaute : un plus grand mystère existe dans l'animal que tu as à tes pieds que dans une prouvable planète roue de trous. 

De son œuvre, il m'attire l'attention, cet éléphant qui grâce au figurativisme se convertit en une tache menaçante. Comme ne pas se rappeler du musicien et  pédagogue Jakob Lober à qui lui a été révélé un animal appelé L’écrabouiller. Une espèce d'éléphant qui prêtait des services incalculables à la planète escarpée de Neptune. L’écrabouiller avait dix fois la taille d'un éléphant et sa peau était bleue. Ses pattes, si encore il vit, sont coniques et très larges. L'animal aplati la terre et précède les maçons et les constructeurs. Ils le portent à une fosse dans un certain lieu et lui le nivèle avec les pattes. Il s'alimente des herbes et des racines et comme ceux qui transmettent le plaisir de l'art aux enfants, il n'a pas d'ennemis, outre quelques insectes mal élevés.

                                      Gabriel  Santander (Journaliste et écrivain mexicain)

 

    •       Walter Reuter, cinéaste et photographe allemand consacré au Mexique constate que sa peinture : « ..Juan tapia, fait preuve d'originalité, son coloris et sa thématique reflètent   le travail et l'effort pour se dépasser techniquement et acquérir une expression propre. 

    •       Selon Jesús Alvarez Amaya, peintre reconnu et coordinateur de "l'Atelier Graphique Populaire" (Coyoacán, Mexico) : « Juan de Dios Tapia, créateur d’œuvres plastiques de peinture et de dessin est un artiste professionnel dont l’œuvre se définit par ses qualités d'excellence et de bonne facture.... »

 

PRENSA BÉLGICA (ES.)

BRUXELLESNEWS (Numero 474, 10 de Febrero 2009) 

JUAN DE DIOS TAPIA EN: INTERVALLES ( Exposición Conservatorio Real de Bruselas)

« En el verano de 1998, vivía en la rue Notre-Seigneur intentando hacerse un lugar en el circuito cargado de jóvenes artistas que llegan a nuestro país (Bélgica) con la cabeza llena de sueños. Para realizar su sueño de Artista y llevando acabo estudios superiores de Bellas Artes, Juan Tapia no menoscabo sus esfuerzos y contrariamente a muchos otros (demasiados) fue muy discreto durante diez años.

Exponiendo en Salones y Galerías de Arte hasta abrir las puertas de su taller, en los famosos « ‘parcours d’artistes », de Bélgica a México donde nació en 1964, pasando por Portugal con el cual tuvo estrechas relaciones artísticas, Juan Tapia ha trazado una trayectoria particular. En su obra, la, música juega un rol primordial y la relación que el explora con ella dan ese tinte sutil y de admiración recíproca. Es así que naturalmente se expone, a la mirada de un público particular, en las salas del Conservatorio su última serie de obras (Intervalles).

La linea musical de Juan de Dios no es ni atronadora, ni grandilocuente, es una música de Cámara, algo intimista y el conjunto se presenta como un carnaval de siluetas de animales. “Intervalles” invita a un sueño con fondo de paz interior. Toda violencia o rudeza está alejada para dejar lugar a ese rêve éveillé en el cual se encuentra una parte de la tradición pictórica mexicana y una influencia considerable del rol pacificador ejercido por la música, sobre todo cuando no es militar. Pero en ese caso lleva todavía el nombre de música?

Una exposición dominada por la harmonía universal, de la cual todos necesitamos”
 

Anita Nardon 

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 PRENSA MÉXICO (ES.)

EXPOSICION "INTERVALOS DIDACTICOS" Centro Cultural de las Artes de Cancun; Quintana Roo. México

De joven Juan era un loquillo. Después vimos, gracias al arte, que no era cualquier loquillo. Siempre me pareció que su personalidad de entonces recordaba a Dean Moriaty, el imprevisible e impaciente personaje de En el camino de Jack Kerouac. Si alguien, en medio de una reunión, arrojaba una caguama a la pared, ese podría haber sido Juan Tapia. 

Pero el formol del tiempo a todos nos reblandece y para bien, terminó siendo un artista. 

Muchos años le perdí la pista pues, entre otras cosas, cambió su residencia de México al continente europeo. Gran parte de su vida profesional ha transcurrido en Bélgica, país de buena cerveza y euro centristas convencidos.

He conocido por partes la obra de Juan y me parece eléctrica y desconcertante. Es onírica y áspera, espesa pero resbala como cuando a una dama se le corre la media. Entiendo que maneja el óleo y la tinta y que sus temas son tan diversos como su experiencia cultural. Es una obra con enigmas y múltiples lecturas y como los buenos oficios, da de qué hablar.

Ha cambiado su residencia al caribe mexicano y ha encontrado en la transmisión de la curiosidad y el gusto por el arte una vocación. De alguna manera esta espléndida exposición, Intervalos Didácticos, debe de recoger parte de esta experiencia.

De cualquier forma destaca su ánimo figurativo y su placer de encontrar en la fauna un incentivo para el misterio y la voluptuosidad. No es para menos, decía un astronauta: existe mayor misterio en el animal que tienes a tus pies que un probable planeta con agujeros.

De su obra, me llama la atención ese elefante que gracias al figurativismo se convierte en una mancha amenazante.  Como no recordar al músico y pedagogo Jakob Lober a quien le fue revelado un animal llamado El aplanador que era una especie de elefante que prestaba incalculables servicios al escarpado planeta de Neptuno.  El aplanador tenía diez veces el tamaño de un elefante y su piel era azul. Sus patas, si aún vive, son cónicas y muy anchas. El animal va aplanando la tierra y precede a los albañiles y a los constructores. Lo llevan a un socavón en algún lugar y lo nivela con las patas. Se alimenta de hierbas y raíces y como los que transmiten el placer del arte a los niños, no tiene enemigos, fuera de algunos insectos mal educados.

Gabriel Santander (Esctitor y periodista)

                                    

 

                 •       Walter Reuter, cineasta y fotógrafo Alemán consagrado en México constata: “…Juan Tapia, hace prueba de originalidad, su

color y temática reflejan el trabajo y esfuerzo para sobrepasarse técnicamente y adquirir una expresión propia” 1998

•       Según Jesús Álvarez Amaya, pintor y maestro reconocido y coordinador del “Taller de Gráfica Popular” (Coyoacán, México): “Juan de DiosTapia, creador de obras plásticas de pintura y dibujo es un artista profesional en donde la obra se define por sus cualidades de excelencia y buena factura…1998